16 juillet 2005
L'institution littéraire au Gabon
UNIVERSITE OMAR BONGO
FACULTE DES LETTRES ET SCIENCES HUMAINES
DEPARTEMENT DES LITTERATURES AFRICAINES
LITTERATURE ET SOCIETE AU GABON
TRAVAIL DE RECHERCHE SUR LES RAPPORTS ENTRE LA LITTERATURE GABONAISE ET LES INSTITUIONS LITTERAIRES AU GABON
-Partie 1-
SITES DE RECHERCHE :
*BICIG ,
*THEÂTRE NATIONAL,
*ECOLE NORMALE SUPERIEURE ,
* MAISONS D’EDITION , (Maison gabonaise du livre, Ndzé, Hilaire Makaya ) ,
*UDEG
* UNESCO.
Travail réalisé par : Sous la direction de :
Heméry-Hervais SIMA-EYI
Les étudiants de 3ème Année de
Littératures Africaines:
ABAGA OBIANG Isaac (Littérature gabonaise)
ALLOGHO AKUE Emmanuel (Littérature orale)
BOUCKANDOU Annie-Michèlle (Littérature africaine)
ETSELLAH Paterne (Littérature gabonaise)
EYEGUE Jean Blaise (Littérature africaine)
IBONDOU GNAMA Marlène Grâce Vénusia (Littérature gabonaise)
IDIATHA Guy Wilfried (Littérature gabonaise/Chef de groupe)
KOUMBA Laura Gaëlle (Littérature gabonaise)
MBAZOGO ONDO Grâce (Littérature africaine)
MENGUE M’OYONE Patricia (Littérature orale)
METOGHO ABA’A Alcandre (Littérature africaine)
MIHINDOU Diane Nancy (Littérature gabonaise)
MOUELLE Clovis Elie (Littérature gabonaise)
MOUNDOUNGA Gilles (Littérature africaine)
NKOGHE ONGONE Jean-Marie (Littérature africaine)
OYANE Sophie Natacha (Littérature africaine)
PREAMBULE:
Depuis bientôt trois (3) ans, le Docteur Heméry-Hervais SIMA-EYI enseignantet directeur en outre, du Centre d’études pour la littérature gabonaise(CELIG)anime à la faculté des lettres et des sciences humaines, notamment au sein du
département des Littératures Africaines de l’Université Omar Bongo, unséminaire intitulé « Littérature et société au Gabon » . Ce séminaire vise à étudier, analyser la littérature gabonaise dans ses rapports apparents avec la société dans laquelle cette littérature est produite.Pour ce faire, le Docteur SIMA-EYI a demandé à ses étudiants de voir, dans l’optique d’un colloque sur la littérature gabonaise , quelle place les institutions littéraires(maisons d’éditions, universités, centres de recherche, ministères, etc.)accordent à la littérature produite dans notre pays .
Ainsi, scindée en deux(2) groupes, la classe de licence des Littératures Africaines s’est donc penchée sur cet épineux problème.
Notre équipe s’est intéressée au groupe bancaire BICIG et son concours littéraire et artistique ; au Théâtre national ; aux maisons d’éditions entre autres, La Maison Gabonaise du Livre, Ndzé, Hilaire Makaya et les éditions du silence ; l’Union des écrivains gabonais(UDEG), l’Ecole Normale supérieure(ENS) et l’organisation des Nations unies pour l’éducation , la science et la culture(UNESCO).
Il est sans rappelé que ce travail ne fut pas une sinécure, plutôt parfois un parcours du combattant.
En effet, nous avons été confrontés à des problèmes de tout ordre. Car, certaines personnes que nous devrions rencontrer repoussaient nos rendez-vous à des calendes «gabonaises », d’autres étaient carrément absents, d’autres encore nous envoyaient carrément balader. comme dans un jeu de ping-pong. De plus, nos emplois de temps personnels faisaient que nous ne pouvions pas parfois(il faut le reconnaître) toujours honorer certaines visites à cause des devoirs et exposés, etc.
Toutefois, nous nous sommes, en dépit de tout, fait le plaisir d’accomplir la mission à laquelle nous avions été engagés. Une mission dont nous vous présentons maintenant les résultats.
I.BICIG ET SON CONCOURS LITTERAIRE ET ARTISTIQUE
I.1.Historique et objectifs :
Au delà de sa mission économique, la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Gabon (BICIG), manifeste un intérêt particulier pour l’Art et la Littérature en encourageant depuis 1995, les artistes et écrivains débutants et confirmés à travers son concours dénommé « Concours BICIG amie des Arts et des Lettres ».
Ce concours vise à récompenser l’esprit créatif, à favoriser l’émergence des talents et à encourager l’épanouissement des artistes et écrivains. Initialement prévu pour être organisé chaque année, le concours est devenu une biennale depuis sa 4ème édition en 2000.Pour la 5ème édition en 2003, on a voulu la faire coïncider avec le trentième anniversaire de la banque.
I.2.Les primés :
Depuis, sa création, le concours qu’organise BICIG a déjà primé, dans le domaine des Lettres, près de trente (30) lauréats dans les domaines suivants :
*Catégorie « écrivains confirmés » ;
*Grand prix BICIG espoir ;
*2ème prix BICIG espoir ;
*3ème prix BICIG espoir ;
*Prix spécial du Jury.
I.3.Les récompenses :
Les récompenses du concours varient en fonction du rang occupé par le lauréat dans sa catégorie. Ainsi, on a :
*Catégorie « écrivains confirmés »,500.000 Fcfa ;
*Grand prix BICIG espoir 500.000 Fcfa ;
*2ème prix BICIG espoir 300.000 Fcfa ;
*3ème prix BICIG espoir 200.000 Fcfa ;
*Prix spécial du jury 200.000 Fcfa
I.4.Que fait-on des œuvres primées ?
En fait rien du tout. Si l’on en croit les organisateurs du concours, les œuvres primées devraient être publiées. Or, il s’avère que depuis la mise en route de « l’amie des arts et des lettres », aucune œuvre n’ait connu jusqu’ici, un sort que l’on pourrait réserver à toute œuvre de génie ; c’est-à-dire la publication vers un public plus large.
En réalité, cet état de chose n’est guère étonnante puisque dans notre pays, au delà de la bonne volonté qu’affichent les uns et les autres, à vouloir promouvoir notre culture, ceux-là pèchent encore énormément dans ce que nous pourrions appeler le « suivi » des œuvres, ce qui est bien dommage surtout quand l’on sait le merveilleux tremplin que constitue ce type de concours.
II. THEATRE NATIONAL
II.1.Historique et missions :
II.1.1.Historique :
Le théâtre gabonais sous forme d’acteurs selon les règles classiques, fait son apparition au Gabon avec les missionnaires blancs français dont on peut citer Le Révérend Père Lefebvre, Monseigneur Bessieux, etc. qui , sous forme de saynètes(feu de camp)animées par des scouts ont interprété les œuvres de Georges Courteline et de Molière vers les années 1950.
Il revêt petit à petit son propre caractère à partir de 1960, année de l’accession du Gabon à l’indépendance, d’où les premières représentations publiques des petites pièces intéressantes qui ont été données au Centre Culturel français Saint-Exupéry et au stade Révérend Père Lefebvre à Libreville.
L’intérêt porté par le public gabonais pour son théâtre , lui permit de se développer, de s’étoffer. Cet effort se trouve récompensé et les choses devinrent précises en 1965,année de la nomination du dramaturge Vincent –De-Paul Nyonda comme Ministre d’Etat Chargé des Affaires culturelles.
A la veille des premières premières manifestations culturelles du monde africain, devant un évènement d’une telle ampleur, le Ministre Nyonda organise un concours de recrutement des acteurs ; c’est la naissance de La Troupe permanente du théâtre National gabonais, dont la première sortie au Sénégal en Avril 1966 au Festival Mondial des Arts Nègres à Dakar se traduit par une brillante participation.
De retour du Sénégal, les jeunes acteurs sont envoyés en formation dans diverses disciplines qui concernent la création théâtrale. Au terme de cette formation, les comédiens de retour de France et du Sénégal montent deux(2) troupes prolifiques : « Le Théâtre du Silence » et le théâtre de la recherche » avant de se consacrer aux producteurs du Théâtre national.
II.1.2.Missions :
A sa création en 1965, la Direction du Théâtre National est rattaché au Ministère de la culture, des Arts et de l’Education populaire ; elle est considérée comme un de ses services extérieures et dont les missions sont de promouvoir la culture nationale par le biais du théâtre, du ballet, du cirque et des Arts du spectacle, de monter des spectacles et de les présenter au public sur toute l’étendue du territoire national ainsi qu’à l’extérieur de nos frontières.
La production est assurée par la Fédération nationale du théâtre(FEGATH), la Fédération de danse du Gabon(FEDAG), la Fédération des troupes de cirque, les Ateliers de Théâtre et les troupes privées qui sont composées d’artistes dont certains sont issus de la section d’Art dramatique de l’Ecole Nationale d’Art et Manufacture(ENAM), Ecole de formation professionnelle sous la tutelle du Ministère de la culture.
Les ressources du Théâtre sont constituées par la subvention de l’Etat et des Collectivités Publiques, les dons et les legs régulièrement acceptés, les recettes de représentations et de services concédés au Théâtre national.
II.2.Théâtre national et littérature gabonaise :
Bon nombre de pièces théâtrales gabonaises ont été jouées par des groupes de théâtre au Gabon, ce sont par exemple :
· Biboubouah de F. ALLOGHO-OKE par la troupe du Théâtre national(1997)
· Olendé de J.P. LEYIMANGOYE,idem(1982)
· La Folle du Gouverneur de L. OWONDO,idem(1990)
Sans compter quelques inédits :
*« L’abeille et le miel » de Camille OTOGHO par Le Cercle Les Renaissants(1998)
*« Il était une fois » de Michel NDAOT par l’Atelier EYENO
*etc.
En définitive, la littérature gabonaise tient une place considérable au sein du Théâtre national mais c’est une place qui gagnerait à être confortée par une représentation beaucoup plus accrue. Mais que peut-il y faire lorsqu’on sait que depuis quelques années, la production au niveau de la dramaturgie, s’est comme estompée et que les moyens qui lui sont alloués demeurent malgré tout insuffisants pour former des jeunes acteurs de talent ?
III.ECOLE NORMALE SUPERIEURE
A l’ENS, où nous étions invités à faire nos recherches en voyant la place qu’on y fait à la littérature gabonaise, il convient de souligner que là-bas nous avons été confrontés à de nombreuses difficultés, surtout au niveau mdes renseignements auprès de certains responsables et d’un service des Archives encore pas très efficace pour n’avoir pas pu répertorier tous les travaux longs qui ont bien pu être fait à partir de la Littérature gabonaise.
Mais il faut dire déjà que dans cette école supérieure , selon ce qui nous a été dit, il n’ y a pas de filière Littérature gabonaise comme en voit à Faculté des Lettres et Sciences Humaines, notamment au sein du département des Littératures Africaines. C’est une école professionnelle où les étudiants issus d’horizons divers viennent poursuivre leurs études.
Mais on a toutefois reconnu que certains travaux longs avaient été réalisés sur ou à partir de la littérature produite au Gabon, mais comme on l’a signal é tantôt, le service des archives n’ ayant pas été opérationnel depuis .
IV. MAISONS D’EDITION
Comme dans tout pays, on ne peut parler de littérature sans parler des maisons d’édition ; car, celles-ci font partie des outils de la littérature, l’édition légitime la littérature, bref ; elle fait fonctionner la littérature.
Dans le cadre de notre travaille de recherche, nous nous sommes rapprochés de certaines maisons d’édition de la place dont : La maison Gabonaise du Livre, les éditions Ndzé, les éditions Abdon junior Makaya et les éditions udégiennes.
IV.1.La Maison Gabonaise du Livre :
La Maison Gabonaise du Livre a été créée en Juin 2002 par Madame Chantal Magali MBAZOO-KASSA, elle-même écrivain(Sidonie,2001,Ed. alpha-oméga,Paris et Fam !, 2003,Ed.La Maison Gabonaise du Livre, Libreville) et enseignante à l’Ecole Normale Supérieure de Libreville.
Cette initiative louable lui vint à cause du manque criard de maisons d’éditions au Gabon et à Libreville en particulier. La Magali(comme le prénom de sa créatrice !) a donc pour ambition de « promouvoir la plume gabonaise, de la sortir de son mini-terroir afin que le Gabon soit présent sur l’échelle international. »
Il faut dire qu’avant la création des éditions Magali , il existait déjà entre autres, les éditions Raponda Walker de la Fondation Raponda Walker , les éditions Ndzé, les éditions udégiennes ou encore les éditions du Silence d’Auguste Moussirou Mouyama qui, pour ces trois(3) dernières n’existent plus pour leur part.
Depuis leur création ,les éditions Magali n’ont publié que deux romans( Fam ! que nous avons cité plus haut et Les Matinées sombres Narcisse EYI MENIE) ,un recueil de poésie Patrimoine de Lucie Mba et quelques œuvres critiques ou essais tels que La Poétique du soleil dans la mouche et la glu et La Rhétorique du corps dans Fureurs et cris de femmes, toutes deux de l’universitaire Patrice Gahungu ou encore Les 14 clés pour réussir son mariage d’Honorine Ngou pour ne citer que ceux-là.
Il n’ y a aucune particularité aux éditions Magali, car elles éditent toute sorte d’œuvres. En effet, elles publient les ouvrages de fiction aussi bien que les ouvrages critiques ou les essais, etc. Cela est visible simplement à travers les productions citées plus haut.
IV.1.2. Organigramme :
Direction général
Direction artistique
Et technique Direction commerciale et
communication
Secrétaire
Infographe monteur Gérant de la heutique
Comité de lecture
La Magali est sous la responsabilité d’une Directrice générale qui élabore avec ses adjoints la politique de « l’institution ». Lors des différentes rencontres, chaque sous direction élabore des statuts de fonctionnement de la Magali et les décisions sont prises d’un commun accord, à l’unanimité.
La DAT est chargée du domaine technique c’est-à-dire qu’elle reçoit les manuscrits auprès des écrivains et recueille les différentes approches au projet de publication de l’écrivain et les soumet à l’infographe et au monteur.0
La DCC s’occupe de l’aspect commercial ; c’est-à-dire de la promotion de la maison d’édition. Elle fixe le montant pour l’édition d’une œuvre et les modalités de paiement.
Par ailleurs, toutes les œuvres éditées par La Maison Gabonaise du Livre sont encore touts des œuvres gabonaises même si certaines d’entre ont été produites par des étrangers résidant dans notre pays. Toutefois, on note qu’il y a des projets de production des auteurs étrangers en l’occurrence des Congolais et des Béninois dont les manuscrits sont en étude par la DAT.
Le souci primordial de Magali, c‘est la promotion de la littérature gabonaise qui est restée pendant longtemps et même encore de nos jours ignorée du grand public. Mais il y a de l’espoir ; car à voir, les fortes demande de publication au sein de cette structure éditrice, on peut finalement croire, selon le mot même de notre éditeur que les Gabonais , enfin, s’intéressent maintenant plus que jamais à l’écriture.
IV.2. Les éditions Abdon Junior Makaya :
C’est la dernière née des maisons d’édition au Gabon. Elle s’est récemment distinguée en publiant cette année, Les Larmes du soleil de Péguy Lucie Auleley. C’est la seule œuvre à ce jour qui ait été publiée par cette jeune maison d’édition.
IV.3.Les éditions Ndzé :
Elles ont publié quelques œuvres de la littérature gabonaise , à savoir :
La nouvelle de Ludovic Emane OBIANG L’Enfant des masques et autres nouvelles(1999), une pièce de théâtre du même auteur Péronnelle(2002), les romans de Jean DIVASSA NYAMA La vocation de Dignité (1997) , Le bruit de l’héritage (2002),Le Nganga blanc, in Je suis vraiment de bonne foi (2002) un essai entre autres, Petites misères et Grands silences, culture et élites du Gabon (2001) de Luc NGOWET, Tous les chemins mènent à l’autre(2002) ,prix du premier roman gabonais de Janis OTSIEMI, etc.
Il convient quand même de souligner que plus de la moitié des œuvres éditées par les éditions Ndzé, elles l’ont toutes été en coédition majoritairement avec les éditions Raponda Walker, mais il n’en demeure pas moins que cette maison éditrice figure parmi les toutes meilleures maisons d’édition en Afrique centrale et de l’Ouest.
En définitive, il faut dire que la littérature gabonaise tient une bonne place de choix dans les maisons d’édition créées dans notre pays. Mais le manque de politique et aussi d’intérêt pour l’écriture de la part des Gabonais jusqu’à une certaine époque, n’ a jamais cessé de mettre à mal nos maisons d’édition. Nous pouvons espérer qu’avec le réveil qui s’annonce, l’édition au Gabon parviendra à jouer pleinement son rôle de vecteur de légitimation de la littérature et un véritable agent de vulgarisation.
V.UNION DES ECRIVAINS GABONAIS
L’Union des écrivains gabonais, a été créée en 1987 par des écrivains soucieux de faire la promotion des jeunes talents, pour servir de cadre aux jeunes « pousses » mais aussi de faire la promotion de la littérature gabonaise.
Depuis quelques années, l’UDEG en effet, organise des caravanes littéraires dans tout le pays afin de faire connaître notre littérature aux lycéens et aux gabonais passionnés de littérature. Malheureusement, depuis quelques temps, ces caravanes littéraires semblent battre de l’ail certainement à cause d’un manque de moyens.
VI.UNESCO
Dans l’exercice de la mission qui nous avait été assignée, nous nous sommes rendus à la représentation régionale de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture afin d’ y voir la place qu’occupe, au sein de l’Unesco, notre littérature surtout dans les programmes scolaires.
Il s’avère que pour cette institution internationale, la place qu’occupe notre littérature dans les programmes scolaires n’est du ressort seul du gouvernement gabonais qui, bien sûr, et cela dans une moindre mesure, bénéficie de l’expertise de cette noble institution.
CONCLUSION
En conclusion , il nous faut dire que nous avons eu un plaisir immense à réaliser ce travail de recherche, même si nous sommes quand même un peu déçus de savoir combien il est difficile en notre pays d’avoir toutes les informations que nous pouvons souhaiter pour réaliser un travail de ce type. Nous le sommes d’autant plus que les moindres informations sont comme « aller chercher une aiguille dans une botte de foin ». Nous pensons qu’il serait convenable, au moment où le monde est entrain de vivre à l’heure de l’Internet que nos institutions s’arriment un tant soit peu avec ce qui, sous d’autres cieux, fait déjà des merveilles.
Par ailleurs, nous croyons avoir fait ce qui nous a été demandé et l’intérêt pour nous dans ce travail est d’avoir pu se rendre compte d’ un certain rapport que notre littérature entretient avec les instances qui la légitiment. Qui dira encore après ça que la littérature gabonaise n’existe pas parce qu’elle n’aurait pas ses propres canons de fonctionnement ?
Adresses Internet utiles :
*www.bicig-gabon.com
*www.ndzé.com
*www.gabonflash.com